Atelier 11a
Das Licht vertreibt die Dunkelheit und spendet die Kraft, die man zum Leben und Handeln braucht, was wiederum die Hoffnung auf eine bessere Zukunft nährt.
Wie genau ich von der Malerei zum Scheren- bzw. Papierschnitt mit dem Skalpell gefunden habe, kann ich heute gar nicht mehr so genau sagen. Sicher ist: Schon immer haben mich klare Formen, starke Kontraste und die Magie von Silhouetten fasziniert, dieses Wechselspiel von Licht und Schatten, das so viel mehr erzählt, als auf den ersten Blick sichtbar ist. In diesen reduzierten Formen liegt eine eigene Poesie, die Raum für Fantasie lässt.
Richtig begonnen hat meine Leidenschaft für den Papierschnitt in den Jahren der Pandemie 2019/2020. Bis dahin war ich häufig draussen unterwegs, entweder beim Wandern in den Bergen oder beim Spazieren im Wald. Doch mit den auferlegten Einschränkungen verengte sich mein Radius plötzlich auf die eigenen vier Wände. In dieser Zeit begann ich, mir die Welt auf eine neue Weise zu erschliessen: anstatt hinauszugehen, holte ich sie durch die feine Klinge meines Skalpells Schicht für Schicht, Linie für Linie zu mir nach Hause. Der Papierschnitt wurde zu einer Art Tor in eine andere Wirklichkeit, zu einem persönlichen Zufluchtsort.
Im Laufe der Zeit entwickelte sich daraus eine kontinuierliche künstlerische Praxis. Neugier, Experimentierfreude und ein zunehmender technischer Ehrgeiz prägen heute meine Arbeit. Ich experimentiere mit unterschiedlichen Papiersorten – unter anderem auch mit Backpapier – und kombiniere mehrere Schichten, um Tiefe und Räumlichkeit zu erzeugen. Die fertigen Arbeiten werden in Doppelglasrahmen arrangiert, die mit ausdrehbaren Füssen versehen sind. Dadurch lassen sie sich sowohl an der Wand als auch frei im Raum präsentieren. Je nach Lichteinfall entstehen neue Schatten und Farbspiele, wodurch sich das Motiv immer wieder verändert und belebt. Das Licht wird so zu einem aktiven Bestandteil des Werkes und macht den Moment des Betrachtens zu einem Teil des künstlerischen Prozesses.

La lumière chasse l'obscurité et donne la force nécessaire pour vivre et agir, ce qui nourrit à son tour l'espoir d'un avenir meilleur.
Je ne saurais dire aujourd’hui comment je suis passée de la peinture à la découpe au scalpel. Il est toutefois certain que j’ai toujours été fascinée par la clarté des formes, la netteté des contrastes et la magie des silhouettes. Cette rencontre entre l’ombre et la lumière qui révèle bien plus qu’elle ne laisse paraître. Dans ces lignes épurées se cache une poésie singulière, un espace ouvert à l’imagination.
Ma passion pour le découpage de papier a véritablement pris forme durant la pandémie de 2019-2020. Jusqu’alors, je passais le plus clair de mon temps à l’extérieur entre randonnées en montagne et longues promenades en forêt. Avec les restrictions, mon horizon s’est soudain limité à l’intérieur de mon appartement. C’est alors que j’ai commencé à redécouvrir le monde autrement : au lieu de le parcourir, je l’ai fait entrer chez moi, couche après couche, ligne après ligne, grâce à la lame fine de mon scalpel. Le découpage de papier est devenu une porte vers une autre réalité, un refuge personnel, un monde intact que je me suis créé.
Au fil du temps, cette pratique s’est muée en une véritable démarche artistique. Aujourd’hui, mon travail se caractérise par la curiosité, le goût de l’expérimentation et une ambition technique toujours croissante. J’explore différents types de papier — notamment le papier sulfurisé — et superpose plusieurs couches pour créer profondeur et perspective. Les œuvres achevées sont présentées dans des cadres à double vitrage, montés sur pieds amovibles, ce qui permet de les exposer aussi bien au mur qu’au centre d’une pièce. Selon l’incidence de la lumière, de nouvelles ombres et nuances apparaissent, transformant sans cesse le motif. La lumière devient ainsi une composante essentielle de l’œuvre, faisant du moment de la contemplation une part intégrante du processus artistique.